Quels types d’arts martiaux existe-t-il et lesquels valent la peine d’être formés ?

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Tout savoir sur les arts martiaux

Les arts martiaux sont des manières de se battre au corps à corps (ou à l’aide d’armes blanches), dont le but est non seulement d’améliorer la forme physique, mais aussi de développer la personnalité et l’esprit.

Les adeptes des arts martiaux apprennent à porter des coups afin de mieux contrôler leur esprit et leur corps et de se sentir plus en sécurité dans une situation menaçante. En même temps, on leur apprend à n’utiliser les techniques de combat qu’ils ont acquises qu’en dernier recours et à ne jamais attaquer un adversaire pour leur propre compte.

sport de combat

Le terme « arts martiaux » fait référence à différents types de combat à mains nues ou avec des armes blanches (par exemple, des massues, des épées et des sabres). Dans le langage populaire, il s’agit d’un groupe homogène de disciplines dans lesquelles l’accent est mis sur l’apprentissage des coups à porter afin de vaincre un adversaire ou de se défendre efficacement contre lui.

Mais en fait, les arts martiaux ne consistent pas à démontrer sa force, mais à l’utiliser à bon escient, c’est-à-dire d’une manière qui n’est ni agressive ni offensive. La force physique est censée conduire au développement spirituel de l’individu, et non à la compétition, à l’admiration de l’entourage ou au profit de soi-même. C’est l’une des façons dont les arts martiaux diffèrent des sports de combat.

Les différents art martiaux

Les types d’arts martiaux les plus populaires sont ceux originaires des pays d’Extrême-Orient – Japon, Chine, Corée et Thaïlande. Ils montrent un lien profond avec la philosophie bouddhiste répandue dans cette partie du monde. Leur domaine n’est pas la compétition et l’agressivité, mais le calme et la capacité à contrôler ses réflexes.

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Ils véhiculent également des valeurs universelles telles que le respect de l’adversaire, la discipline, la capacité à maîtriser ses nerfs et la nécessité de se dépasser. Ces caractéristiques distinguent les arts martiaux des sports de combat, c’est-à-dire des disciplines dont l’objectif principal est de réussir à vaincre un adversaire. Ces derniers s’inspirent souvent des techniques de combat orientales, mais l’élément spirituel est soit relégué au second plan, soit complètement absent.

Le krav maga israélien, le sambo russe et le kick-boxing américain sont des exemples de sports de combat. Ils sont tous nés au XXe siècle et ont été inventés pour éliminer plus efficacement les adversaires. Le kick boxing, par exemple, a été créé par des karatékas américains qui en avaient assez de frapper avec une force limitée (comme le veulent les règles du karaté) – ils voulaient frapper avec toute la force nécessaire pour assommer leur adversaire.

Le Krav maga, quant à lui, est en fait un système de combat développé pour les Forces de défense israéliennes, qui incorpore des éléments des coups les plus efficaces du judo et de l’aïkido, entre autres.

Le kung Fu

Le kung-fu est un art martial chinois qui a gagné en popularité en Occident grâce aux films mettant en vedette Bruce Lee. Il existe 3 centres qui ont influencé la formation des arts martiaux les plus importants : le monastère de Shaolin, le monastère de Wudang et le centre d’Emei dans la province du Sichuan.

Les styles de base du kung-fu sont calqués sur les mouvements des animaux : le léopard (technique augmentant la force), le serpent (enseignant la souplesse et l’énergie qi interne), la grue (renforçant les tendons et le système nerveux), le tigre (développant le système squelettique) et un dragon mythique symbolisant la perfection spirituelle.

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En France, l’une des variétés de kung-fu les plus populaires est le Wing Tsun créé par une femme, la supérieure d’un monastère Shaolin Ng Mui. Elle a développé un système de combat avec un adversaire plus grand et plus fort, orienté vers l’autodéfense. Le Wing Tsun est basé sur le fait d’éviter les confrontations violentes et d’utiliser la force de l’adversaire contre soi.

Pour ce faire, il faut connaître ses points vulnérables, par exemple la gorge, les yeux, les attaches musculaires. Les enseignants de Wing Tsun soulignent qu’il s’agit d’un style servant uniquement à se défendre et à défendre ses proches et qu’il ne doit être utilisé que dans une situation sans issue.