Le saut à l’élastique, l’un des sports extrêmes les plus populaires
Le saut à l’élastique, l’un des sports extrêmes les plus populaires. Quand on parle de saut à l’élastique, on parle d’un sport qui se caractérise par l’être :
- facile à pratiquer, aucun entraînement physique particulier n’est requis, juste beaucoup de courage et l’envie de se dépasser.
- accessible à tous, les stations d’élastiques sont nombreuses et répandues. Si vous décidez d’essayer le saut à l’élastique, il n’est pas si difficile de trouver un endroit où commencer. Après, je suis sûr que vous aurez envie d’en essayer de nouveaux, à vous couper le souffle.
- C’est facile à faire : tout ce dont vous avez besoin, c’est d’un sandow adapté, d’un harnais de sécurité et d’une plate-forme d’où vous pourrez vous lancer dans le vide.
- absolument époustouflant, c’est un sport pour beaucoup mais pas pour tout le monde. Cela semble plutôt accessible, mais la vérité est que, au moment de sauter, vous êtes seul avec vous-même et contre vos peurs.
- Plein d’adrénaline et jamais pareil, chaque saut est différent et chaque décor offre de nouvelles émotions.
Sports extrêmes
« Sport extrême » est un terme largement utilisé pour désigner une activité sportive particulièrement exigeante, qui peut exposer ceux qui la pratiquent à des risques sérieux en cas d’erreurs ou d’événements imprévus.
Mais pourquoi les choisissons-nous et qu’est-ce qui nous pousse à rechercher le risque, dans la vie comme dans le sport ?
Il existe des sports extrêmes qui peuvent être pratiqués en mer, dans les airs ou sur terre, et qui impliquent souvent une grande vitesse et des hauteurs vertigineuses, ainsi qu’un engagement physique et la nécessité d’utiliser un équipement spécifique.
Le terme « sports extrêmes » est passé dans le langage courant pour désigner les activités sportives (telles que le parkour, le base jumping ou le saut à l’élastique…) qui peuvent être définies par trois caractéristiques principales : l’individualité, l’expression créative et la prise de risque.
Saut à l’élastique
Le saut à l’élastique, également appelé « bungee jumping », est une activité sportive qui consiste à sauter d’un endroit élevé (par exemple un pont) après avoir été harnaché d’un élastique. Une extrémité de la corde est attachée au corps de la personne qui saute et l’autre au point à partir duquel le saut est effectué.
Il s’agit d’un sport extrême quelque peu inhabituel. Comme tous les autres sports extrêmes, il requiert une forte dose de courage et un brin de folie, mais il s’en distingue par le fait que, analysé en termes très pratiques, il ne requiert aucune compétence particulière autre qu’une forte dose de courage.
À ses débuts, il était très différent de celui d’aujourd’hui, tant dans sa signification profonde que dans sa mise en œuvre. Il s’agit à l’origine d’un rite d’initiation sur l’île de Pentecôte (dans le Pacifique), qui marquait le passage de l’adolescence à l’âge adulte. En sautant, les initiés ont démontré qu’ils avaient la ténacité et le courage d’un homme adulte. Les gens sautaient de tours spécialement construites à l’aide de cannes de bambou et de simples lianes attachées à leurs chevilles !
En ce qui concerne les temps modernes, le premier saut d’Europea eu lieu en 1987. Cependant, il s’agissait d’un saut illégal, effectué depuis la Tour Eiffel sans demander d’autorisation.
Le saut à l’élastique moderne a ensuite commencé à se répandre et à devenir vraiment populaire en 1993. À partir de 1993, les sauts à l’élastique ont été conçus spécifiquement pour ce sport et, au fil des ans, de nombreux efforts ont été déployés pour accroître la sécurité dans cette discipline.
Saut de base
Bien que tous deux impliquent de sauter dans le vide, ils diffèrent du saut de base. BASE (Jumping) est un acronyme qui signifie Bâtiments, Antennes, Portée, Terre.
Un sport dans lequel des athlètes très intrépides sautent des centaines de mètres avant d’ouvrir leur parachute. Le temps d’ouverture du parachute est limité, ce qui rend ce sport très dangereux et a été interdit dans certains pays.
Saut à l’élastique en toute sécurité
La pratique d’un sport extrême demande du courage mais aussi beaucoup de conscience. La technologie a fait en sorte que les normes de sécurité soient très élevées, mais vous devez tout de même faire attention aux règles de sécurité de base. Assurez-vous toujours que la plate-forme et le système de lancement répondent à ces normes :
- La structure est certifiée ;
- L’élastique est fixé à vos chevilles par une paire de sangles de cheville en tissu très résistant ;
- Votre poids corporel est pris en compte ;
- La corde est souvent remplacée. En règle générale, il est certifié pour 1000 lancers, mais les établissements les plus prudents le remplacent après moins de la moitié ;
- La corde élastique est associée à une corde de sécurité de type alpiniste, qui garantit une grande résistance en cas de déchirure ou de rupture de l’élastique ;
- Le harnais est fixé à la fois sur le bassin et sur la poitrine.
Combien coûte le saut à l’élastique ?
Le saut à l’élastique n’est pas exactement une activité bon marché car il nécessite une autorisation et des frais importants. En général, les coûts varient de 50 à 150 euros pour un saut simple, de 80 à 200 pour un saut en tandem.
Saviez-vous qu’il est également possible de sauter à l’élastique depuis un hélicoptère en survolant le volcan Villarrica au Chili ? Au retour, vous serez suspendu au câble à 130 km/h. L’idée vous plaît-elle ? Il ne coûte « que » 10 000 dollars !
Sauter à l’élastique : contre-indications
Nous avons dit que sauter à la corde ne nécessite pas de compétences particulières. Cependant, cela ne signifie pas que c’est un sport pour tout le monde ! Le saut à l’élastique a aussi ses inconvénients et ne devrait pas être pratiqué par n’importe qui :
- Ceux qui ont des problèmes cardiaques : l’accélération du corps est très forte, on peut même atteindre 100km/h en 3 secondes, et le premier coup de barre peut être risqué pour ceux qui ont des problèmes cardiaques ;
- Ils sont sujets aux évanouissements et aux vertiges : il s’agit d’une activité à base d’adrénaline et il est important d’en tenir compte car un évanouissement pourrait compliquer la réponse du corps au stress et la récupération du sauteur ;
- Dommages antérieurs au système squelettique : c’est-à-dire fractures ou micro-fractures, opérations majeures, plaques métalliques, opérations osseuses récentes.
A lire :
Salut, à tous, je suis Florent, grand amateur de sport extrême, je vous partage sur ce blog toutes mes expériences en tant que sportif. Parapente, sport extrême et bien d’autres seront au rendez-vous. Alors n’hésitez pas à lire mes articles.